A quoi sert il ?

A la base, ce protocole d’affichage vous permet de transférer des données d’un point à un autre. Les données correspondent à du graphisme (essentiellement) entre un OS serveur Windows/Unix et un poste utilisateur (flux descendant), en échange des frappes clavier et souris (flux ascendant). C’est ça fonction primaire.

Citrix s’est donc focalisé sur les performances de transfert de ses données et surtout le niveau de consommation de bande passante induit à ces transferts.

Depuis un certain temps, il est possible de faire transférer d’autres type de données, comme les impressions, des fichiers, etc…

Ainsi les applications ou bureaux virtuels exploitées par un utilisateur, seraient exécutés en central et non sur le poste utilisateur (voir le post – “Vidéo – Et vu de l’utilisateur, le VDI XenDesktop ca donne quoi ?” .

Il y a un véritable enjeu concernant l’expérience utilisateur, car même si vous mettez une infrastructure de guerre, elle ne serait guère bonne sans prendre en compte sa gestion fine en fonction des points de connections des utilisateurs et de leur besoin, par exemple.

D’autant plus que de plus en plus d’utilisateurs pensent qu’à partir d’une connection wifi, tout est acquis et que tout serait fonctionnel en l’état.

Il est impératif que les administrateurs comprennent comment fonctionne ce protocole et apprennent à l’adapter en fonction des situations.

Techniquement comment ça marche ?
Le protocole ICA est composé de canaux virtuels pour chacun des types de flux ascendants ou descendants. Ainsi, il est possible de retrouver les imprimantes dans la session Citrix;

• Des imprimantes,
• Des disques locaux,
• Des scanners,
• Des douchettes à code barre, etc…

Citrix offre la possibilités d’utiliser les canals virtuels par défaut, ou d’en développer d’autres. Jusqu’à 32 canals virtuels de possible en tout.

Pour ce faire vous avez besoin des SDK de XenApp ou XenDesktop ou Virtual Apps & Desktop.

Du coté des utilisateurs, tout cela est complètement transparent, qu’il soit sous Windows, Mac, Unix, Linux, Windows CE, etc… Il bénéficie de la puissance des machines en central alors qu’il est lui sur une petite machine de faible puissance par exemple.

Une des particularités de l’ICA est sa gestion dynamique, il ne passe sur le réseau que ce dont à besoin l’utilisateur à l’instant T.

Si l’utilisateur ne bouge pas dans son application ou bureaux virtuels, aucune données n’est envoyées. 
Si l’utilisateur bouge dans son application ou bureau virtuel, alors seul le refresh de l’interface graphique transite sur le réseau.

Par défaut les ports ICA sont 1494 (port historique) ou 2598 (pour la fiabilité de session) ou 8008 (pour l’HTML5).

Autre source d’informations utiles : Wikipedia

A bientôt,
Patrice JACQUES-GUSTAVE